500 rue Francis Perrin
  45770 SARAN
  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Chrono 30/01/2020
 
La DDT : "C'est pas nous, c'est la CLE !"

C'est ce que rappelle Isaline BARD de la DDT dans la République du Centre du 24 janvier. C'est un fait que la responsabilité de cette opération commence à être lourde...


Ici, un garage à bateau est menacé par des petites résurgences  qui se développent dans les fondations quand l'abaissement artificiel du niveau d'eau provoque une dépression dans la nappe souterraine.

Il faut laisser les masses d'eau aérienne (Loiret) et souterraine (nappe) s'équilibrer comme elles l'ont fait depuis des siècles.
Il faut laisser la rivière monter (sauf crue) et descendre au gré des apports hydriques !

Mais la CLE n'a pas demandé une "experimentation", elle veut beaucoup plus et demande depuis plusieurs années l'ouverture radicale des vannes de crue, allant jusqu'à vouloir faire modifier l'arrêté préfectoral ! 

Il faut rappeler que les vannes de crue ne sont opérationnelles que depuis 2013 et que les vannes de décharge des moulins sont ouvertes depuis 2007, ces dernières remplissant admirablement leur rôle d'évacuation des eaux chargées de matières en suspension.

La CLE est pilotée autoritairement par la présidente Fabienne d'ILLIERS et l'animatrice Carine BIOT. Les membres de cette Commission  Locale de l'Eau les écoutent timidement.  Mais récemment, la présidente de l'aviron, hydrogéologue au BRGM, a demandé la justification de l'ouverture des vannes de crue. No comment.

La gouvernance de la CLE rêve de relooker le Loiret et d'en faire une rivière sauvage. Elle a ainsi lancé les assises du Loiret, une vaste opération de communication pour mieux convaincre les indécis et écarter les incrédules.
Mais les données et les observations se sont depuis accumulées et sont venues contredire son discours basé sur des affirmations non vérifiées et une bonne dose de catastrophisme. Maintenant nous savons, entre autre, que :
- les moulins ne favorisent pas l'envasement
- la Loire en étiage n'a pas baissé depuis un siècle
- La vitesse du Loiret ne permet pas d'emporter les sédiments
- l'ouverture des vannes est grave de conséquences : nappe, sources, constructions, usages, etc.

Le bilan de ce pilotage n’est pas avantageux :
- Dhuy à sec
- Gobson détruit
- Sédiments en progression à l'amont
- Herbiers sans solution
- Cyanobactéries sans recherche de solution
- Usages perturbés
- Quid des dépenses de l'argent public
- etc.

Ces résultats et la volonté d'ouverture des vannes de crue (hors période  crue) sont en totale contradiction avec l'intérêt général de réduire les risques de crue et de lutter contre la pénurie d'eau et la disparition des zones humides, sans compter les atteintes au site protégé du Loiret.
Mais alors, serions-nous en face d'une nouvelle forme de pollution : le narcissisme ?


Les vannes de crue doivent rester des vannes de crue !

Ensemble, défendons le Loiret !

Votre adhésion (ici) nous permet d'être plus forts pour sauvegarder les plans d'eau, le patrimoine, la flore et la faune, les usages (pêche, canotage, aviron, tourisme, etc.), tout un écosystème installé depuis des siècles.