500 rue Francis Perrin
  45770 SARAN
  

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Chrono 08/02/2020
 
La guerre des vannes (de crue) !

C'est ainsi qu'est titré le désaccord sur l'expérimentation d'ouverture des vannes de crue dans la Tribune d'Orléans du 6 février 2020. Selon l'hebdomadaire, le sujet opposerait des riverains et des usagers au conseil syndical de l'ASRL qui aurait validé cette expérimentation.



"Le cours d'eau accumule les sédiments" exprime Isaline BARD de la DDT.

"Le Loiret est malade de ses dépôts de vase..." renchérit le président de l'ASRL.

Il fallait y penser avant de détruire de façon irréfléchie le bassin de décantation de Gobson, ainsi que les barrages à clapet installés sur le Dhuy, tout cela sans même les vider au préalable, pour un peu moins de 300.000€.
Il faudrait maintenant terminer le travail et nettoyer le chantier ! 


Une ouverture... pour quoi faire ?

Convaincu du contraire au printemps 2019, le président de l'ASRL, sûr de lui, affirme "Pour évacuer les vases et matières organiques, la seule méthode efficace et naturelle est de favoriser le débit et la vitesse de l'eau. On obtient cela en ouvrant largement les vannes en période de hautes eaux".

Toutes les études réalisées jusqu'à ce jour démontrent qu'il est impossible d'évacuer tous les sédiments.
Quand à la vitesse, relisez l'article suivant : asbpul.fr/quid/niveau.php 

Nous attendons impatiemment les données mesurées par les ingénieurs des services de l'Etat !

"Mais du côté de la DDT, on n'est pas en mesure de spéculer, aujourd'hui, sur les conséquences d'une baisse des niveaux d'eau".
Mais à quoi donc ont servi toutes les coûteuses études sur le Loiret demandées par la CLE ?


Le curage ... en haut du mât de cocagne ?

Le président de l'ASRL agite la carotte : "l'idée de pouvoir, au final, curer la rivière". Et d'ajouter "Cette opération de curage, estimée à 30.000€ ..."

A qui veut-on faire croire qu'on cure la rivière pour 30.000€ ? Cette somme suffirait à peine à extraire le banc de sable de la confluence Dhuy-Loiret.
C'est cependant un bon début...

Mais la DDT agite déjà le bâton : "dossier étayé témoignant d'une gestion durable", "opération n'est neutre ni au niveau des milieux, ni au niveau financier" ... Que cachent donc ces phrasés  abscons ?


Resserer le lit du Loiret ...

"Pour permettre d'améliorer le sort de la rivière dans les années à venir, l'idée d'un resserement du lit pourrait être une solution étudiée"...

Cette "idée" amène les remarques suivantes :

- La DDT souffre d'une profonde méconnaissance du Loiret. Elle ignore que le "cours d'eau" est morphologiquement organisé en bassins plus ou moins creux depuis des siècles.

- Le service d'Isaline BARD semble aussi ne pas connaître les spécificités du PPRI, le Plan de Prévention des Risques d'Inondations, au coeur des préoccupations de la préfecture. Le service d'en face ? La rue à traverser ?



Les vannes de crue doivent rester des vannes de crue !

Ensemble, défendons le Loiret !

Votre adhésion (ici) nous permet d'être plus forts pour sauvegarder les plans d'eau, le patrimoine, la flore et la faune, les usages (pêche, canotage, aviron, tourisme, etc.), tout un écosystème installé depuis des siècles.